Petite pause... mais liste de lectures et consigne de vote
Je fais une pause, pour cause d'occupation importante cette semaine, et ne reviendrai que lundi prochain. Donc pas de notes d'ici là. Mais il y avait pourtant quelques sujets qui me tenaient à coeur, et dont j'aurai voulu traiter ici. Faute de temps, voici quelques liens. En quelque sorte ce sont mes "à ne pas rater" de ces derniers jours :
Par ce dernier lien je suis on ne peut plus explicite. Jamais je n'aurai cru pouvoir signer un texte coécrit par Jean-Marie Bockel, représentant de l'aile social-libérale du PS. Mais les choses ont changé, la France a changé, Nicolas Sarkozy a changé... non, ça c'est pour rire.
Il n'est plus l'heure de faire de sectarisme, de sombrer dans la guerre des courants. Il faut endiguer la vague. Je n'accepte pas le discours de certains qui consistent à dire que, parce que les urnes ont parlé (ou vont parler dimanche, mais maintenant on a le résultat à l'avance, les instituts de sondage ne se trompent plus), on ne peut contester le fait qu'avec 53% des voix à la Présidentielle, on retrouve un mois plus tard 80% de députés UMP à l'Assemblée Nationale. Je comprends la cohérence du système, la cohérence de la constitution qui veut que, dans un régime présidentiel, le Président puisse disposer d'une majorité pour appliquer son programme. Mais dans le cas actuel, la majorité devient outrance, presque inutile. Le tout renforcé par le "poison de l'inversement du calendrier" comme dit mon ami Michaël.
Surtout, la situation ne serait pas révoltante si les contre-pouvoirs pouvaient jouer leurs rôles. Mais nous sommes dans une situation où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains de quelques uns... le neveu, l'ami, le parrain, le témoin : ils possèdent le tout Paris médiatique, ils sont les "entrepreneurs de morale" comme dit Howard Becker dans Outsiders. Depuis TF1 jusqu'à LCI en passant par France Télévision, la presse Lagardère, Dassault et Bolloré. Puissance médiatique, financière, politique... puissance totale.
Oui, le temps des idées viendra, le temps de la réactualisation du logiciel de la gauche (appuyez sur F5 sur votre clavier pour voir le nouveau parti socialiste ;-). Mais aujourd'hui, à 6 jours du deuxième tour des élections législatives, nous sommes dans l'urgence.
Le 17 juin, votez et faites voter pour le candidat de l'opposition dans votre circonscription.
- >>> Baptiste Coulmont, Islam français et mariage civil
- >>> Tito Boeri, Migration and welfare
- >>> Observatoire des inégalités, Patrimoine, qui possède combien ?
- >>> Jacques Auxiette, On a toujours raison d'inventer
Par ce dernier lien je suis on ne peut plus explicite. Jamais je n'aurai cru pouvoir signer un texte coécrit par Jean-Marie Bockel, représentant de l'aile social-libérale du PS. Mais les choses ont changé, la France a changé, Nicolas Sarkozy a changé... non, ça c'est pour rire.
Il n'est plus l'heure de faire de sectarisme, de sombrer dans la guerre des courants. Il faut endiguer la vague. Je n'accepte pas le discours de certains qui consistent à dire que, parce que les urnes ont parlé (ou vont parler dimanche, mais maintenant on a le résultat à l'avance, les instituts de sondage ne se trompent plus), on ne peut contester le fait qu'avec 53% des voix à la Présidentielle, on retrouve un mois plus tard 80% de députés UMP à l'Assemblée Nationale. Je comprends la cohérence du système, la cohérence de la constitution qui veut que, dans un régime présidentiel, le Président puisse disposer d'une majorité pour appliquer son programme. Mais dans le cas actuel, la majorité devient outrance, presque inutile. Le tout renforcé par le "poison de l'inversement du calendrier" comme dit mon ami Michaël.
Surtout, la situation ne serait pas révoltante si les contre-pouvoirs pouvaient jouer leurs rôles. Mais nous sommes dans une situation où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains de quelques uns... le neveu, l'ami, le parrain, le témoin : ils possèdent le tout Paris médiatique, ils sont les "entrepreneurs de morale" comme dit Howard Becker dans Outsiders. Depuis TF1 jusqu'à LCI en passant par France Télévision, la presse Lagardère, Dassault et Bolloré. Puissance médiatique, financière, politique... puissance totale.
Oui, le temps des idées viendra, le temps de la réactualisation du logiciel de la gauche (appuyez sur F5 sur votre clavier pour voir le nouveau parti socialiste ;-). Mais aujourd'hui, à 6 jours du deuxième tour des élections législatives, nous sommes dans l'urgence.
Le 17 juin, votez et faites voter pour le candidat de l'opposition dans votre circonscription.
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