lundi 23 février 2009

La filière ES n'est pas une voie de garage

Et c'est dans Le Monde

A l'heure où les élèves de seconde font leur choix d'orientation pour la première, les propos du président de la République ne sont pas de nature à les encourager à choisir la filière économique et sociale (ES). "Il y a une filière économique pour vos enfants. C'est une blague, avait déclaré Nicolas Sarkozy, mardi 27 janvier, en déplacement à Châteauroux (Indre). Mettez vos enfants dans la filière ES, ils ne pourront pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques."

La réalité est autre. En 2007, la proportion des bacheliers ES dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), filière économique et commerciale, était de 42 % des effectifs contre 48 % pour les S.


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1 commentaire:

serenis cornelius a dit…

Bien sûr que la filière ES est aussi "noble" que n'importe quelle autre, et donne autant de débouchés. Qui peut en douter sauf à être d'une mauvaise foi fondamentalisto-intégriste ?
La seule critique qu'on pourrait lui faire, à mon sens, c'est "l'immensité" des programmes. Mais rien d'autre.
Il faudrait aussi parler des filières STG, dont, bizarement, personne ne parle. Une question serait d'ailleurs de savoir pour quelles raisons personne n'en parle. Sur le papier, le programme des STG laisse rêveur : droit, économie générale, économie d'entreprise, compta, philo, maths, histoire-géo, anglais, bref, de quoi "finir", pour quiconque maîtriserait ce programme, major de l'ENA...