lundi 14 avril 2008

L'entreprise kiffe les jeunes

Repéré par CH de Rationalité Limitée (qui va bientôt s'épuiser si j'en crois son rythme de postage !!), Laurence aime les jeunes et le fais savoir :

Laurence Parisot salue la détermination des lycéens à exprimer une «exigence de qualité»

PARIS (AP) -- Laurence Parisot estime que les lycéens qui manifestent contre les suppressions d'emplois prévues dans l'enseignement secondaire sont «absolument formidables», et considère que cela «fait déjà un bon bout de temps» qu'on «ne traite pas bien» les nouvelles générations.

«Je dis (aux lycéens) que je les trouve absolument formidables d'exprimer cette exigence de qualité», de montrer qu'ils veulent une «éducation de très bon niveau», a expliqué la présidente du MEDEF dimanche. Et ce, même si «on peut accepter tout à fait l'idée que ce n'est pas forcément par un indicateur quantitatif qu'on trouve le meilleur fonctionnement qualitatif possible».

Plus largement, «ça fait déjà un bon bout de temps que nos nouvelles générations, on ne les traite pas bien», a-t-elle observé lors du «Grand Rendez-vous» Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Rappelant qu'elle avait été «très réservée» sur le CPE (Contrat première embauche), Laurence Parisot a estimé qu'on avait «maltraité» les jeunes «en n'étant pas capable de gérer le dossier des retraites».

On leur fait porter un poids «considérable»: «comment peuvent-ils avoir (de) l'assurance» alors «qu'ils savent qu'ils vont peut-être bosser beaucoup, longtemps, sans pour autant avoir la garantie (...) de pouvoir bénéficier d'une retraite quand ils seront des seniors? C'est particulièrement injuste», a-t-elle jugé.

On a aussi maltraités les jeunes «parce que la planète est en danger», a observé la présidente du Mouvement des entreprises de France. «Je les comprends dans leurs angoisses».

Cherchant à rassurer les nouvelles générations, Laurence Parisot a souligné qu'il y avait «plein» de «métiers qui recrutent». «Les entreprises ont besoin» des jeunes, a-t-elle déclaré. «Les besoins d'embauches sont gigantesques» car «il y a un enjeu démographique» et «on a aussi besoin d'eux pour qu'ils nous apportent leurs idées», leurs «valeurs», leur «culture», «c'est comme ça que nos entreprises évoluent», a-t-elle dit.

Interrogée par ailleurs sur le problème du pouvoir d'achat, elle a estimé que «la meilleure façon de le résoudre» était «peut-être de baisser les prélèvements obligatoires». AP

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